Impact Carbone Amoès

Bilan Carbone 2023 d'Amoès

L'impact carbone émane du bilan des émissions de carbone effectué au sein de l'entreprise Amoès. Réalisé à partir de notes de frais et d'observations, cet Impact Carbone s'inspire de la version 6.1 du Bilan Carbone préconisée par l'ADEME en juin 2010. Ce bilan réalisé chaque année permet de définir des objectifs environnementaux à respecter et à compenser nos propres émissions de CO2 auprès de Microsol depuis l'année 2013. 

Pendant l’année 2023, l’activité professionnelle d’Amoès a généré un volume de gaz à effet de serre estimé autour de 6.45 tonnes équivalent carbone, pour un effectif de 39.0 personnes lissé sur l'année, soit un impact par personne de 0.17 t eq C, le plus bas depuis 2013. Notre bilan a également diminué sur l'année 2023 au global par rapport à l'année 2022.

Bilancarbone2023

Notre partenariat avec Microsol continue, et permettra de financer jusqu'en 2023 le projet Utsil Naj au Honduras, dédié au développement de foyers de cuisson améliorés en lieu et place des foyers traditionnels, source de 4 millions de morts tous les ans. La contribution d'Amoès se fait avec un prix forfaitairement fixé de 48 euros par tonne de CO2.

Vous pouvez retrouver le rapport complet de l'année 2023, ainsi que tous nos anciens bilans depuis notre création : 2022202120202019201820172016201520142013201220112010, 20092008 et 2007.

Nouvelles technologies de l'information et de la Communication (NTIC) : le plus gros poste d'émissions

Vous vous en souvenez, c'est à partir de 2021 que nous avons pris en compte l'impact du contributeur NTIC dans notre bilan carbone. Il représentait alors 79% de l'impact carbone de l'entreprise sur l'année. En 2022, nous avions affiné les facteurs d'émission des NTIC grâce à l'étude réalisé par NegaOctet et publiée sur la Base Impacts de l'ADEME. Parallèlement, nous avions également travaillé à réduire l'impact des NTIC notamment en réduisant les données stockées sur notre "Cloud", sachant que le poste "stockage et modifications de fichiers" représentait 53% de l'empreinte carbone du poste. En 2023, ce poste représente 71% de nos émissions, soit une augmentation par rapport à l'année 2022 où ce poste représentait 63% des émissions.

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Les consommations d’énergie des locaux sont responsables de 4% des émissions de carbone de l’entreprise. La valeur de 0.28 t. eq. C est identique à la valeur pour ce poste des années 2021 et 2022. 

Les déplacements professionnels représentent 5% des émissions avec 0.31 t. eq C. En 2023, les salarié·e·s d'Amoès ont parcouru pour 93% de la distance parcourue (hors vélo) des TER et TGV soit 125 000 km environ, tandis que la voiture a représenté 1.5% de la distance parcourue mais 38% des émissions du poste des déplacements professionnels. Le nombre de kilomètres parcourus en voiture a augmenté de 72% par rapport à l'année précédente avec un total de près de 2000 km. 

Les déplacements domicile-travail représentent eux également 2% des émissions avec 0.14 t. eq C, c'est deux fois moins qu'en 2022. La voiture représente 1.5% de la distance parcourue mais 56% des émissions. Par rapport à l'année 2022, on observe une légère réduction de 3% du total des kilomètres parcourus avec 92 000 km. En même temps, une diminution de la carbonation du kilomètre a été réalisée en 2023 par rapport à 2022 : cette année, un kilomètre parcouru a émis en moyenne 0.005 kg eq CO2 contre 0.01 en 2022. Les transports en commun parisien représentent le premier mode de transport en termes de distance parcourue avec plus de 52 000 km parcourus cette année, suivi par le vélo (électrique inclus) avec 29 000 km.

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Si tous les déplacements professionnels et domicile-travail étaient réalisés en voiture, cela représenterait une augmentation de 0.3 t. eq C, par personne soit une augmentation de 64% du bilan global.

Les achats de matériel et de fournitures réalisés en 2023 représentent en tout 16% des émissions du bilan carbone avec 1.13 t. eq C. Les achats de matériel informatique avec 0.4 t. eq C et les consommables alimentaires avec 0.4 t.eq C (principalement thé et café) sont responsables de la plus grande partie des émissions de ce poste.

Globalement, sans regarder l’impact bénéfique de l’activité d’Amoès et l’impact des placements financiers, le bilan des employés d’Amoès est en baisse, cela est dû principalement à l'affinement des facteurs d'émission des NTIC et de la réduction du stockage de données sur Dropbox. 

Pour limiter l’impact toujours plus fort du numérique, nous mettons en place des procédures pour limiter la taille de nos boites mail, éviter les mails avec pièces jointes ou bien réduire la résolution de nos vidéos (voire privilégier les conférences audio plutôt que visio).