L'assèchement de l'air dans les bâtiments performants, un sujet à traiter dès la conception

Dans le cadre de sa R&D, AMOES a réalisé une étude sur l'assèchement de l'air dans les bâtiments performants. Ce travail a fait l'objet à la fois d'un article dans Chaud Froid Performance et d'une présentation au salon Passibat, salon des bâtiments passifs.

Le système respiratoire de l’Homme a besoin d’une certaine quantité de vapeur d’eau. Ainsi l’humidité d’un local est importante au même titre que la température. Un air trop sec peut avoir des conséquences sur la santé : assèchement des muqueuses qui ne peuvent plus arrêter les germes pathogènes, irritations oculaires, apparition de phénomènes électrostatiques désagréables [DEOUX, 2004]. De plus un air sec est source d’inconfort et peut faire l’objet de plaintes des usagers.

La sensibilité à l’humidité de l’air varie selon les individus. Il est courant de préconiser une humidité relative minimale de 30 % à l’intérieur d’un local. Or, dans les bâtiments à basse-consommation d’énergie, où le renouvellement d’air est particulièrement contrôlé (étanchéité à l’air soigné, ventilation mécanique double-flux), les mesures montrent des taux d’humidité intérieure en hiver fréquemment en deçà de 30%.

Ce paramètre est rarement traité lors de la phase de conception d’un bâtiment alors qu’il joue le même rôle que la température dans le confort de l’usager. Cette note a pour objectif d’étudier l’importance de ce phénomène. Dans un premier temps le but est d’identifier les situations pour lesquelles le risque d’un air intérieur trop sec est important. Dans un second temps, on veut montrer l’influence des systèmes climatiques sur ce sujet et ainsi préconiser quelques bonnes pratiques à mettre en place.

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